Avant, quand on achetait une voiture, on en devenait propriétaire. Aujourd’hui, on devient locataire de ses propres options. Votre voiture est équipée de sièges chauffants ? Félicitations. Ils sont là, ils fonctionnent, mais… vous devez payer un abonnement mensuel pour les utiliser. Oui, comme Netflix. Sauf qu’ici, ce sont vos fesses qui chauffent, pas votre télé.

C’est la dernière mode chez certains constructeurs premium : vendre des fonctions déjà présentes physiquement dans la voiture, mais désactivées par défaut. On vous les facture ensuite à l’usage, comme un DLC dans un jeu vidéo. Tu veux tes phares adaptatifs ? Clique ici. Tu veux que le volant chauffe en hiver ? Abonne-toi. Tu veux juste… ce que tu as déjà acheté ? Ah non, ça c’est un supplément.

Et le pire, c’est que ce modèle s’installe en douceur, sans qu’on le voie vraiment venir. Une fois qu’on a payé sa voiture 60 000 euros, on se dit qu’une petite mensualité en plus ne changera pas grand-chose. Comme une option dans un menu d’avion : tant qu’on a faim, on finit par accepter le sandwich froid à 12 balles.

Mais à quel moment a-t-on glissé de la propriété à la permission conditionnelle ? Une voiture, c’est déjà une dépense énorme. Doit-on vraiment payer pour que ses propres sièges fassent leur boulot ? Même les bagnoles de 2002 faisaient ça gratuitement, avec un simple bouton.

À ce rythme-là, on finira par recevoir un message du constructeur : “⚠️ Il vous reste 3 utilisations de vos clignotants ce mois-ci. Passez en illimité pour 4,99€.”
Rien que d’y penser, ça fait froid dans le dos. Dommage, les sièges chauffants sont désactivés.

Nota Bene

Même les machines à café ne vous facturent pas la vapeur séparément. Et si l’automobile redevenait un peu plus simple, pour une fois ?

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