249 dollars par mois ? L’IA de Google a fumé la moquette
Google a tenu sa grand-messe annuelle le 20 mai, et comme chaque année, c’est à celui qui sortira la plus grosse promesse futuriste. Mais cette fois, Sundar Pichai a peut-être franchi une ligne : 249 dollars par mois pour une IA dopée aux hormones, attendue en 2026. Une IA capable, paraît-il, d’anticiper nos besoins, rédiger des mails à notre place, nous faire gagner du temps… ou nous le voler, c’est selon.
À ce prix-là, on s’attend à ce que l’IA prépare aussi le café, lave la voiture et remplisse la déclaration d’impôts. Mais non, elle “réfléchit avec toi”, comme dit le pitch. Formidable. Et abscons.
Car soyons clairs : 249 dollars par mois, c’est plus qu’un leasing de Dacia neuve. Et pour quoi ? Pour des fonctions toujours en “preview”, avec des démos millimétrées où l’utilisateur tape “rappelle-moi de féliciter maman pour son anniv” et l’IA déclenche automatiquement l’envoi d’un bouquet de fleurs et une vidéo d’enfance. Allô, on est où là ?
L’impression qui reste, c’est celle d’une entreprise qui a vu Apple vendre des chiffons à 25 € et qui s’est dit : “Nous aussi, on peut faire payer l’air du temps.” Sauf qu’un iPhone, au moins, on peut le tenir en main. Là, on paye une promesse… avec abonnement.
Est-ce que cette IA révolutionnera nos vies ? Peut-être. Est-ce qu’on a envie de miser deux fois le prix de Netflix + Spotify + Disney+ réunis pour le savoir ? Franchement… non.
Il faudrait déjà qu’elle sache aligner un rendez-vous sans bugger sur les fuseaux horaires.
Comme un klaxon dans un monastère, cette annonce fait tache dans une époque où même les utilisateurs les plus technophiles commencent à douter de la direction prise. L’innovation, oui. La taxe sur le futur, non.
Et toi, tu paierais 249 dollars par mois pour une IA qui te dit ce que tu pensais déjà ? Moi, je préfère encore réfléchir tout seul. C’est plus lent, mais c’est gratuit.
Nota Bene:
Promettre une IA magique à 249 $, c’est comme vendre un chargeur sans téléphone : ça sent le foutage de gueule emballé dans du storytelling.
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