Les modèles Renault les plus attendus : à quoi s’attendre jusqu’en 2030
Rarement la marque au losange aura généré autant d’attentes autour de ses futurs modèles. Entre électrification, design rétro et innovations majeures, Renault prépare une vague de lancements qui pourraient changer la donne sur le marché. Clio VI, nouvelle R5 électrique, Twingo et Captur nouvelle génération, R4 E-Tech… les nouveautés font déjà saliver les passionnés. Tour d’horizon des modèles Renault attendus d »ici 2030.
Crédit photo: planeterenault Twingo électrique 2026
Petites citadines et renouvellements majeurs
Clio VI, Twingo électrique, R4 E-Tech : c’est la “nouvelle vague” Renault sur le créneau urbain, stratégique pour la marque.
Clio VI, dont le lancement est en cours, incarne l’ambition du losange : moderniser sans trahir l’ADN. Au menu : design plus affirmé, tableau de bord numérique inspiré des segments supérieurs, équipements de sécurité de pointe et large choix de moteurs (essence, hybride, LPG). La Clio entend conserver son statut de reine des citadines, face à une Peugeot 208 qui cartonne.
La Twingo électrique, attendue pour 2026, marque un vrai virage. Promesse : une citadine maligne, ultra-compacte (moins de 3,70 m), 100% électrique, à prix “démocratique” (on parle de moins de 20 000 € hors bonus !). Le design jouera la carte du rétro-futurisme, clin d’œil à la première Twingo, pour séduire urbains et jeunes actifs.
Impossible de zapper la R4 E-Tech Electric : ce revival transforme la mythique 4L en petit SUV 100 % électrique. L’objectif : combiner style néo-rétro, praticité et zéro émission. L’intérieur modulable, l’autonomie visée (environ 400 km), la recharge rapide… Renault vise la polyvalence, avec l’ambition de marcher sur les plates-bandes de la Fiat 600 ou de la Mini Aceman électrique.
Ces trois modèles, porteurs d’image, sont attendus non seulement pour leur style mais aussi pour leur capacité à rendre l’électrique populaire.
Crédit photo: planeterenault Renault Captur 3 2027
SUV et hybrides : Captur, Austral, Espace et le défi du 7 places électrique
Côté SUV, Renault prépare un véritable festival.
Le Captur 3, prévu pour 2027, promet d’aller encore plus loin : design entièrement revu (inspiré du Scenic Vision), planche de bord digitalisée, autonomie électrique en nette hausse (300-400 km annoncés pour l’E-Tech Plug-in), technologies embarquées dernier cri (Google OS, conduite semi-autonome). Le Captur, déjà leader des ventes SUV urbains en France, entend bien résister à la pression des Peugeot 2008, Hyundai Kona ou Jeep Avenger.
Mais la vraie révolution, ce sera l’arrivée d’un gros SUV électrique 5-7 places. Conçu sur la nouvelle plateforme AmpR, ce modèle sera produit à Douai et affichera des ambitions européennes : batterie nouvelle génération (600 km visés), modularité intérieure, connectivité maximale… Renault cible frontalement Tesla Model Y, VW ID.7 Tourer, voire la future Citroën ë-C3 Aircross.
À côté, les Austral et Espace poursuivront leur évolution, avec des versions hybrides de plus en plus efficientes et connectées.
L’enjeu : prouver que Renault peut rivaliser avec les leaders du segment tout en restant accessible.
Crédit photo: planeterenault Renault R5 Turbo 3E
Rétro-réincarnations et modèles iconiques
La grande tendance Renault, c’est de jouer à fond la carte du rétro… sans jamais tourner le dos à la modernité.
La R5 électrique, attendue pour 2025, en est l’exemple parfait. Look craquant, clin d’œil appuyé à la version de 1972, mais intérieur high-tech (écran central, interfaces connectées), et une motorisation 100 % électrique. Renault promet un prix “populaire” (autour de 25 000 € hors bonus), ce qui pourrait en faire la vraie voiture du peuple de demain.
Mais ce n’est pas tout : la R5 Turbo 3E (show-car délirant !) veut séduire les fans de sportives électriques, tandis que la version Alpine A290 vise les amateurs de sensations fortes.
La R4 E-Tech, elle aussi, veut mêler nostalgie et modernité : modularité à la “camionnette”, autonomie de 350-400 km, style décalé. Renault assume le clin d’œil à la 4L, tout en pensant usage familial ou “young urban”.
En toile de fond, ces modèles doivent redonner à Renault un coup de jeune… et capter une clientèle qui réclame autre chose que des clones anonymes.
Crédit photo:planeterenault Renault 4 e-Tech
Défis techniques et stratégie industrielle
Lancer autant de nouveautés implique des paris majeurs.
D’abord, la question de l’électrification : Renault a investi massivement à Douai, Ruitz et Maubeuge (ElectriCity) pour produire batteries et voitures électriques en France. Le défi : garantir autonomie, fiabilité, recharge rapide… tout en maîtrisant les coûts.
Ensuite, la concurrence : les groupes chinois (MG, BYD, Leapmotor, Chery) arrivent en force, parfois à prix cassés. Renault doit rester compétitif, et ça passe par la plateforme AmpR, les partenariats (notamment avec Nissan, Mitsubishi) et l’innovation dans le digital (Google OS embarqué, OTA, etc.).
Enfin, il y a l’attente client : pas question de sacrifier le “plaisir de conduite Renault”. La marque multiplie les tests, peaufine l’ergonomie et l’ambiance intérieure, mise sur la personnalisation (packs couleurs, finitions).
Tout cela fait que chaque lancement est suivi à la loupe, y compris par les investisseurs et les analystes.
Crédit photo: Renault Cloi VI 2025
Pourquoi ces modèles peuvent faire la différence
Derrière cette stratégie, Renault veut réaffirmer son identité : populaire, innovante, un brin provocatrice.
La Clio VI, la R5, la Twingo électrique et le Captur 3 sont autant de paris sur l’avenir, avec un objectif clair : redevenir une référence, non seulement sur le marché français, mais aussi à l’échelle européenne.
Si Renault tient ses promesses (autonomie, prix, plaisir, fiabilité), la décennie pourrait marquer un vrai retour en grâce, à la fois pour les amateurs de voitures “à vivre” et pour tous ceux qui veulent rouler autrement que dans un SUV anonyme.
En face, Peugeot, Volkswagen ou Toyota n’attendent qu’un faux pas pour reprendre la main. Mais, dans les sondages comme sur les réseaux, l’attente autour de la R5 ou de la Twingo est déjà palpable.
Renault joue gros. Mais l’espoir de voir revenir le “plaisir automobile à la française” n’a sans doute jamais été aussi fort.
Conclusion
2025-2030 : voilà le vrai tournant de Renault. Si la marque parvient à combiner design, technologie et accessibilité, elle pourra marquer durablement le paysage auto européen. Les fans, eux, attendent avec impatience la suite… et la concurrence ne lâchera rien. Rendez-vous sur les routes pour voir si la magie opère.
Nota Bene :
Clio VI, R5 électrique, Twingo nouvelle génération… Renault s’apprête à jouer sa plus belle partition depuis des décennies. Et si le losange retrouvait enfin tout son éclat ?
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