Tesla kilometrage faussé: Compteur kilométrique numérique sur une voiture électrique de type Tesla

Propriétaires de Tesla : vérifiez vos kilomètres !

Vous pensiez que votre compteur kilométrique était une donnée objective, fiable, incontestable ? Il se pourrait bien que Tesla en ait décidé autrement.

Une plainte vient d’être déposée aux États-Unis par un propriétaire de Model Y. Selon lui, le kilométrage de son véhicule a bondi de manière artificielle, bien au-delà de ses trajets réels. Il parle d’une routine bien cadrée : aller au travail, la salle de sport, quelques sorties locales. Soit, d’après ses estimations, environ 32 kilomètres par jour. Sauf que sa Tesla enregistrait… 116 kilomètres quotidiens.

Et ce n’est pas une simple erreur. C’est un calcul. Un algorithme prédictif mêlant consommation d’énergie, comportement de conduite et autres données obscures, que seul Tesla connaît. Résultat : la garantie basée sur le kilométrage s’est envolée plus tôt que prévu. Et Tesla a refusé de couvrir les réparations.

Ce n’est pas un cas isolé. Sur Reddit, plusieurs utilisateurs font état d’un décalage systématique : un trajet de 25 km enregistré comme 33, une voiture de 6 mois déjà « vieille » de 10 000 km sur le papier. Quand les écarts sont si grands, ça ne ressemble plus à un bug. Ça ressemble à un plan.

Et en Europe, ça pose un vrai problème. Car truquer un compteur kilométrique, ce n’est pas un détail technique. C’est une fraude. En France, en Allemagne, en Belgique ou en Italie, la loi est formelle : toute manipulation du kilométrage est passible de poursuites. Y compris si elle est le fruit d’un calcul logiciel.

Alors bien sûr, il faudra attendre le jugement. Tesla va nier, invoquer des « particularités de mesure », peut-être blâmer des capteurs ou la météo. Mais dans les faits, des milliers d’automobilistes risquent d’avoir perdu des années de garantie, ou vu la valeur de revente de leur véhicule fondre, sans même s’en rendre compte.

Et pendant ce temps-là, en Europe, personne ne vérifie rien. L’algorithme de Tesla est une boîte noire, non auditée, non homologuée, non expliquée.

La justice tranchera. Mais si tout cela est avéré, il ne s’agira plus d’un simple litige entre un client et un constructeur. Il faudra parler d’un système organisé, avec une finalité claire : réduire les garanties, baisser les coûts, gonfler les ventes de garanties prolongées.

Et ça, c’est autre chose qu’un dysfonctionnement.
C’est une stratégie.

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