Changer de voiture en 2025 : un vrai casse-tête pour les citadins
Changer de voiture en 2025, c’est devenu un numéro d’équilibriste. Je roule en ville, mais aussi partout ailleurs, plus de 1000 kilomètres par semaine, parfois 500 ou 600 sur une seule journée. Première option, l’électrique. On oublie. Impossible de passer sa vie à chercher des bornes ou à bloquer deux heures en rase campagne, juste pour recharger.
Plan B, l’hybride. C’est cher, très cher, surtout en neuf. Mais bon, au moins, c’est autorisé en ville avec les ZFE… Enfin, c’était la théorie. Sauf qu’en juin, on a voté la suppression des ZFE : miracle, je me dis qu’une grosse berline essence d’occasion, c’est le bon plan. Mieux, je la passe à l’éthanol pour gagner sur tous les tableaux.
C’est là qu’arrive le nouveau projet de loi 2026, annoncé entre deux demi-siestes à l’Assemblée, la fin progressive de l’avantage fiscal sur l’éthanol. À moyen terme, rouler à l’éthanol coûtera aussi cher, sinon plus, que l’essence ou le diesel. Adieu le plan malin. Alors je réfléchis, pourquoi pas une grosse berline avec un bon vieux diesel, increvable, abordable, prêt à avaler les kilomètres ?
Mais là, le sketch repart, si la suppression des ZFE est annulée par le Conseil d’État, je me retrouve avec une grosse berline diesel impossible à utiliser en ville dans six mois. Et pour couronner le tout, qui sait où en sont les vignettes Crit’Air ? Censées se durcir en 2026, mais personne ne sait vraiment, la suppression des ZFE ayant été votée, tout est flou, tout le monde attend, personne ne sait, pas même ceux censés voter les textes.
Résultat, on reporte l’achat, on attend, on peste. Voilà pourquoi les ventes de voitures neuves comme d’occasion sont en chute libre. Difficile de faire confiance à une équipe de bras cassés qui passe plus de temps à voter en fonction de leur plan de carrière qu’à donner une direction claire pour les automobilistes.
Un vrai pays de l’absurde, changer de voiture en 2025, c’est comme jouer à la loterie avec un ticket dont on ne connaît même pas les règles.
Nota Bene :
Aujourd’hui, rouler beaucoup et vouloir changer de voiture en ville relève de la mission impossible. Entre ZFE, fiscalité mouvante et décisions qui se contredisent tous les mois, le bon sens a quitté la route. Reste l’espoir d’un éclair de lucidité… quelque part, un jour.
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