Baby Driver Subaru WRX : la scène culte qui a marqué le cinéma
Quand un film s’ouvre sur une course-poursuite chorégraphiée au millimètre, mettant en scène une baby driver subaru wrx d’un rouge flamboyant, on ne parle pas d’un film d’action banal. On parle de Baby Driver, réalisé par Edgar Wright, et devenu culte dès sa sortie en 2017. Ce long-métrage a fait plus que raviver le genre : il a propulsé une voiture jusqu’alors plutôt discrète dans le rang des légendes automobiles de cinéma.
Crédit photo: Sony pictures
Une entrée en scène spectaculaire
Tout commence avec un braquage, une Subaru rouge garée en double file, et un conducteur silencieux avec des écouteurs vissés aux oreilles. La musique démarre — Bellbottoms du groupe Jon Spencer Blues Explosion — et l’adrénaline monte. Ce qui suit est une course-poursuite en ville parfaitement rythmée, où chaque virage, chaque dérapage semble suivre la partition.
La Subaru WRX glisse entre les voitures, frôle les bus, se fond dans la circulation en mimant un taxi, puis disparaît en laissant les hélicoptères et les sirènes loin derrière. Cette scène, d’une précision presque chorégraphique, a immédiatement marqué les esprits. Elle n’a pas seulement lancé le film — elle a imposé un style.
Crédit photo: collectingcars
La Subaru WRX : un choix audacieux
Dans un univers cinématographique souvent dominé par les muscle cars américaines, les bolides européens ou les supercars asiatiques, choisir une Subaru WRX comme voiture vedette était inattendu.
Et pourtant, ce choix s’est révélé parfaitement pertinent. La WRX, avec ses quatre roues motrices, sa tenue de route exceptionnelle, son moteur turbo et son aspect agressif mais sobre, incarne l’efficacité brute. C’est une voiture de passionnés, de connaisseurs. Pas une voiture bling-bling, mais une machine taillée pour la performance et la précision.
De plus, son couleur rouge cerise — inhabituel pour ce modèle — accentue sa présence à l’écran. Le contraste entre sa sobriété technique et son impact visuel est saisissant.
Les secrets de tournage de la scène d’ouverture
Contrairement à beaucoup de films actuels, Baby Driver a été tourné avec un minimum d’effets spéciaux numériques. Edgar Wright tenait à conserver une approche “à l’ancienne” pour renforcer le réalisme. Résultat : la majorité des cascades ont été réalisées en conditions réelles, par des pilotes professionnels.
La Subaru WRX a été modifiée pour permettre des mouvements plus spectaculaires :
- Un frein à main hydraulique a été installé
- Le différentiel a été ajusté pour faciliter les drifts
- Plusieurs WRX identiques ont été utilisées (certaines en propulsion, d’autres AWD, selon les besoins)
Le tournage de la scène d’ouverture a nécessité plusieurs jours, un repérage minutieux dans les rues d’Atlanta, et un montage sonore millimétré pour coller à la musique. Le résultat est devenu une référence en matière de course urbaine au cinéma.
Crédit photo: leparking
La WRX de Baby Driver : une star malgré elle
Depuis la sortie du film, la cote d’amour pour la Subaru WRX a explosé, surtout dans sa configuration de 2006, identique à celle du film. Les fans se sont mis en quête de modèles rouges, les forums spécialisés ont disséqué chaque détail, et les annonces en ligne ont vu les prix grimper.
La WRX n’a pas seulement gagné en visibilité — elle est devenue un symbole de style et de performance décalée. Un peu à la manière de la Toyota Supra dans Fast & Furious, ou de la Ford Mustang dans Bullitt, la Subaru de Baby Driver a dépassé son simple rôle de voiture de scène.
Crédit photo: marvelll
Un mythe automobile renforcé par le cinéma
Ce n’est pas la première fois qu’une voiture accède au rang d’icône grâce au cinéma. Mais Baby Driver a ajouté une dimension nouvelle : la musique, l’esthétique du montage, la personnalité du conducteur silencieux, tout cela a contribué à humaniser la voiture.
Dans la première partie du film, la Subaru WRX n’est pas un outil. Elle est le prolongement du héros, son langage, son échappatoire, sa personnalité mécanique. Une voiture au service d’un rythme, d’une émotion, d’une énergie.
Même une fois remplacée par d’autres modèles au fil de l’histoire, la WRX reste l’emblème du film, comme si tout tournait autour de cette première course — la plus pure, la plus marquante.
Crédit photo: tunningblog
Une icône pour la communauté Subaru
Le succès de Baby Driver a eu un effet inattendu mais puissant : il a solidifié la place de la WRX dans la culture des fans de Subaru, bien au-delà du simple clin d’œil cinématographique. Sur les forums, dans les groupes Facebook ou sur YouTube, la WRX rouge du film est devenue un modèle à part entière, presque un “niveau supérieur” dans la hiérarchie des versions WRX.
Des rassemblements automobiles aux expositions tuning, on voit désormais des répliques fidèles, des WRX maquillées aux couleurs du film, et même des montages vidéo comparant la conduite dans Baby Driver avec des séquences filmées par des amateurs en dashcam. Le film a permis à toute une génération de redécouvrir cette voiture, souvent éclipsée par les GT-R ou les Lancer Evo, et lui a offert une nouvelle dimension mythique, plus urbaine, plus cinématographique, mais tout aussi passionnée.
La Subaru WRX et Baby Driver : héritage et passion
Aujourd’hui, des années après sa sortie, Baby Driver continue d’inspirer :
- Les passionnés de Subaru ont vu leur modèle fétiche accéder à la lumière
- Les fans de cinéma automobile louent la qualité de la réalisation
- Les jeunes conducteurs rêvent de drifter dans une ville au son de Queen ou Beck
Le film a même déclenché des modifications réelles : certains fans reproduisent la déco exacte de la WRX rouge, jusqu’aux jantes et au frein à main modifié. Aujourd’hui, la baby driver subaru wrx est recherchée par les fans comme une pièce de collection à part entière.
Et pour les connaisseurs, cette Subaru n’est plus une simple japonaise sportive. Elle est devenue une légende du cinéma, au même titre que les Mustang, Charger, DeLorean ou DB5.
Nota Bene
Dans Baby Driver, la Subaru WRX devient presque un instrument de musique. Cette fusion rare entre bande-son et conduite en fait un cas d’école souvent cité en montage cinéma. Peu de films ont su à ce point synchroniser rythme, action et moteur.
À lire aussi : Fast and Furious et la Nissan 350Z
