Embouteillage estival sur autoroute, voitures à l’arrêt sous un ciel bleu vif

Juillet 2025 : plus cher de rouler que de voyager

Chaque été, c’est le même scénario : autoroutes saturées, files d’attente à la pompe, aires bondées, moteurs en surchauffe… Mais en 2025, on atteint un nouveau sommet. Cette année, le coût voiture été 2025 dépasse carrément le prix de certains séjours à l’étranger. Et on ne parle même pas de luxe.

Prenons un exemple simple. Départ Paris – Marseille, aller-retour : environ 360 € d’essence avec un petit moteur essence, 280 € de péages, 60 € de sandwichs tièdes, et 120 € de stationnement une fois sur place. Ajoutez à ça la climatisation qui rend l’âme au niveau de Montélimar, les 5 heures cumulées de bouchons, et le petit bonus radar en descente, vous obtenez un week-end à plus de 800 balles… pour transpirer dans sa propre voiture.

À ce tarif-là, certaines compagnies low-cost vous emmènent à Rome, Barcelone ou Athènes, avec hôtel compris. Sans clim qui fuit, sans gamins qui râlent à l’arrière, sans odeur de frein brûlé à l’arrivée.

Mais le plus frustrant, c’est que tout ça devient normal. On ne s’indigne même plus que faire 800 kilomètres en France coûte aussi cher qu’un aller-retour à Lisbonne. On ne sourcille plus quand une place dans un parking sous-terrain équivaut à une nuit d’hôtel. Pire : on finit par se dire que c’est le prix à payer pour “profiter”.

Et pourtant, le paradoxe est immense. On pousse à l’électrique, on culpabilise l’automobiliste, on réduit les voies, mais on laisse flamber les tarifs sans alternative viable. À croire que la vraie mobilité durable, ce n’est plus celle qui pollue moins… c’est celle qu’on ne peut plus se payer.

Alors, faut-il tout plaquer ? Pas forcément. Mais peut-être qu’un jour, on se souviendra avec nostalgie du temps où partir en vacances en voiture n’était pas un privilège. Quand la route sentait bon l’été, et pas uniquement la facture salée.

Nota Bene

Quand rouler devient un luxe, la voiture familiale se transforme en objet de contemplation. Et si l’auto de demain était… celle qu’on regarde plutôt que celle qu’on conduit ?

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