Tesla Model S gris foncé en conduite autonome, sur fond turquoise contrasté

Tesla en mode Colissimo : et bientôt, elle sonne à la porte ?

Imaginez la scène : vous êtes tranquillement chez vous, et votre nouvelle voiture arrive seule devant la maison, sans chauffeur, sans plateau, sans klaxon intempestif. C’est pourtant ce qui vient de se passer du côté d’une usine Tesla : un modèle flambant neuf a parcouru une trentaine de kilomètres en conduite totalement autonome pour rejoindre son nouveau propriétaire. Comme un chien fidèle qui retrouve son maître… ou comme un drone de luxe sur quatre roues.

La prouesse est impressionnante. Techniquement. La voiture s’est frayée un chemin dans la circulation, a respecté les feux, les priorités, et a évité les nids-de-poule avec plus d’élégance que certains conducteurs du dimanche. Mais dans cette scène de science-fiction devenue réalité, une question nous trotte dans la tête : est-ce le progrès ou juste un sketch bien orchestré ?

On imagine déjà les dérives. Demain, la Tesla vous texte un “je suis devant” avec un smiley. Après-demain, elle vous laisse un avis Google sur la qualité de votre accueil. Et dans un an, elle refuse de démarrer parce que vous avez laissé tomber des miettes sur les sièges. C’est peut-être ça, la vraie révolution de l’IA : une voiture qui juge.

Soyons honnêtes : la voiture autonome a toujours été un rêve un peu flou. On nous promet depuis dix ans des taxis sans chauffeur, des autoroutes automatisées, et des bouchons qui se gèrent tout seuls. Résultat ? On a surtout des assistants de conduite capricieux et des conducteurs qui s’endorment trop vite. Alors oui, voir une Tesla se livrer toute seule, c’est spectaculaire. Mais ce n’est pas encore une norme, loin de là.

Et puis il y a cette sensation étrange. Celle d’un monde où même la surprise d’aller chercher sa voiture disparaît. Où la technologie devient si lisse, si prévisible, qu’elle en efface les petits rituels du quotidien. Fini le tour du garage, la poignée de main avec le vendeur, le petit moment d’excitation en démarrant pour la première fois.

Alors, faut-il s’émerveiller ou s’inquiéter ?
Peut-être un peu des deux. Parce que si la voiture vient à nous, le jour où elle décidera aussi de repartir seule… on aura l’air malins.

Nota Bene :

Une Tesla qui se livre toute seule, c’est un peu comme un frigo qui fait les courses. Pratique ? Oui. Un brin flippant aussi. Reste à savoir qui pilote vraiment, au fond.

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