Angelelli Furia Rossa 3/4 avant gauche

Angelelli Furia Rossa V12 : l’italienne qui défie Ferrari

L’Italie n’a jamais manqué d’audace, mais là, on frôle la provocation.
La nouvelle Angelelli Furia Rossa V12 fait irruption dans le monde des supercars avec une promesse aussi claire que vertigineuse : un moteur V12 atmosphérique de 1 000 chevaux, un châssis ultraléger et un design qui semble tout droit sorti de Maranello. Pourtant, cette voiture n’est pas une Ferrari. Elle est signée Angelelli Automobili, une jeune marque qui rêve de jouer dans la cour des géants.

Présentée comme une “supercar sans compromis”, la Furia Rossa intrigue autant qu’elle fascine. Derrière son nom de tempête rouge se cache un pari fou : faire renaître l’esprit des supercars italiennes des années 90, à l’heure où tout passe à l’hybride ou à l’électrique.

Crédit photo:Angelelli automobili

Angelelli Furia Rossa arrière

Angelelli Automobili : petit nom, grandes ambitions

Peu de gens connaissaient Angelelli Automobili avant cette annonce. Fondée en 2017 par des ingénieurs italiens passionnés, la marque s’est donné pour mission de “fusionner émotion mécanique et technologie du futur”. Une phrase qui sonne bien… mais qui demande des preuves.

Installée en l’Italie, la société travaille discrètement depuis plusieurs années sur des prototypes de châssis imprimés en 3D, des éléments de suspension en titane et des logiciels d’aérodynamique active. La Furia Rossa V12 serait le premier aboutissement de ces travaux.

En clair, Angelelli veut prouver qu’on peut encore innover dans un monde saturé de supercars hybrides et de promesses numériques.

Crédit photo: Angelelli automobili

Furia Rossa V12 : fiche technique déchaînée

Sous son capot vit un V12 atmosphérique de 6,2 litres, développant environ 1 000 chevaux.
Pas de turbo, pas d’hybridation : uniquement la puissance brute, la vraie, celle qui hurle à 9 000 tours.
Le châssis associe aluminium, titane et composants imprimés en 3D pour contenir le poids autour de 1 200 kg. L’aérodynamique est active, les suspensions semi-adaptatives, et l’électronique s’appuie sur un système baptisé “360 Predictive” : une intelligence embarquée qui anticipe les changements d’appui et ajuste les réglages en temps réel.

Le résultat ? Des chiffres annoncés à faire pâlir n’importe quel constructeur :

  • 0 à 100 km/h en moins de 2,5 secondes,
  • vitesse maximale supérieure à 350 km/h,
  • rapport poids/puissance inférieur à 1,2 kg/ch.

Rien que sur le papier, la Furia Rossa s’inscrit directement dans la lignée des Pagani, McLaren Senna ou Ferrari SF90.

Angelelli Furia Rossa 3/4 avant et arrière gauche

Design & inspirations : Ferrari dans le rétro

Difficile de ne pas remarquer la parenté visuelle avec Ferrari.
Capot plongeant, prises d’air musclées, feux arrière ronds, posture ramassée… La Furia Rossa V12 assume totalement son ADN latin.
Mais Angelelli revendique aussi des influences plus anciennes : les proportions évoquent les prototypes du Mans des années 70, tandis que la ligne de toit et les portes papillon rappellent certaines concept-cars italiennes oubliées.
Le design est signé d’un petit studio indépendant, Abarth Design Lab, qui a voulu “rendre hommage sans copier”. Le résultat est spectaculaire : une voiture sensuelle, agressive, presque théâtrale.
Comme si la Furia Rossa sortait tout droit d’un rêve de designer qui aurait trop regardé Ferrari : Grand Prix Challenge sur PlayStation 2.

Crédit photo: Angelelli automobili

Angelelli Furia Rossa coté droit

Performances promises et défis techniques

Annoncer 1 000 chevaux sur un V12 atmosphérique, c’est ambitieux.
Les ingénieurs d’Angelelli parlent d’un moteur développé à partir d’un bloc inédit, non dérivé d’un existant. L’alimentation serait gérée par un système d’admission variable inspiré de la F1, et la boîte de vitesses robotisée à 8 rapports proviendrait d’un fournisseur italien spécialisé dans la compétition.

Mais tout cela reste à confirmer.
Pour l’instant, aucune photo du moteur, aucun test dynamique, aucun son n’ont filtré.
L’unique prototype exposé n’a pas encore roulé publiquement.
Alors, la Furia Rossa est-elle une vraie révolution ou un rêve d’ingénieurs un peu trop ambitieux ?

On se pose la question, mais on a envie d’y croire.
Parce qu’après tout, chaque grande marque italienne a commencé ainsi, avec une idée folle et un garage rempli d’espoir.

Crédit photo: Angelelli automobili

Angelelli Furia Rossa intérieur

Positionnement, prix et marché

Le tarif annoncé de la Furia Rossa V12 est à la hauteur de ses prétentions : environ 1,6 million d’euros.
Un prix élitiste, réservé à une poignée de collectionneurs.
Mais Angelelli insiste, la production serait limitée à 30 exemplaires, tous personnalisables à l’extrême.

Chaque voiture serait assemblée à la main, avec la possibilité d’adapter la cartographie moteur, les réglages de suspension et même la livrée aérodynamique.
Un service sur mesure, presque artisanal, comme aux plus belles heures de la carrosserie italienne.

Dans ce segment, la concurrence est féroce, Pagani, Koenigsegg, Rimac, McLaren ou encore Aston Martin Valkyrie. Mais la Furia Rossa joue sur un autre registre, celui de la nostalgie mécanique.
Pas d’hybridation, pas de batteries, pas d’assistances intrusives.
Juste un moteur, une boîte, et du courage.

Crédit photo: Angelelli automobili

Ce que Furia Rossa change dans le paysage des supercars

Au-delà de la performance, la Furia Rossa marque le retour d’une idée simple, la voiture comme œuvre d’art mécanique.
Dans un monde obsédé par le silence et les émissions, cette italienne surgit comme un cri.
Elle ne cherche pas à plaire à tout le monde, elle cherche à rappeler ce qu’est une supercar : une machine inutilement extraordinaire.

Certes, la marque est encore inconnue, la fiabilité à prouver, et la viabilité du projet reste floue.
Mais la Furia Rossa a déjà gagné sur un point, elle fait parler d’elle.
Et dans l’univers des supercars, c’est souvent la première victoire.

Angelelli Furia Rossa 3/4 avant gauche

Conclusion

La Angelelli Furia Rossa V12 est un mélange de romantisme mécanique et d’arrogance technologique.
Un défi lancé aux constructeurs établis, un pari sur l’émotion pure à une époque où tout devient rationnel.
Reste à savoir si cette supercar de rêve franchira le cap du concret, ou si elle rejoindra la longue liste des beautés éphémères italiennes.
Mais une chose est sûre, si elle démarre un jour, son rugissement vaudra tous les communiqués de presse du monde.


Nota Bene :

La Furia Rossa, c’est un cri rouge venu d’Italie. Un V12 sans filtre, une promesse d’émotion brute dans un monde trop silencieux.
Et peut-être, qui sait, la naissance d’une nouvelle légende mécanique.

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